L’association Bois des Territoires du Massif Central (BTMC) a participé au groupe de travail de la filière Forêt-Bois du Massif central le 22 juin dernier. Une grande diversité d’acteurs du domaine sur le territoire se sont réunis afin de se questionner sur l’essence châtaignier et son avenir.

 

Etat des lieux du châtaignier dans le Massif central

Le châtaigner est l’essence la plus dégradée de France, c’est elle qui présente le plus de signes de dépérissement. D’après les données IGN récoltées dans Cartographier l’anthropocène, le châtaignier représenterait le plus fort taux d’arbres morts avec 15%, mais aussi le plus grand stock d’arbres morts sur pied avec 23 millions de m3, soit 21% du volume national. Ce qui représente d’ailleurs 1,3 million de m3 par an, soit 15% de la mortalité nationale toutes essences confondues. Ces chiffres alarmants se couplent à des besoins spécifiques et exigeants pour lui permettre de s’épanouir.

Le climat froid et l’altitude, qui caractérisent le Massif central, font que le châtaignier est peu représenté sur le territoire. Avec le réchauffement climatique, l’essence devrait connaître une progression vers des dénivelés de plus en plus importants. Cependant, l’encre du châtaignier, un parasite entre champignon et animal, ne supporte pas le froid. Ce qui veut dire qu’il pourrait se développer dans les années à venir.

D’après l’Inter-Parcs du Massif Central (IPAMAC), le Massif central serait le plus grand espace préservé d’Europe, avec 12 parcs naturels, recouvrant 37% de son territoire. Dans de nombreux territoires qui l’en compose, l’essence de châtaignier est emblématique. Pourtant, à l’heure du réchauffement climatique et des nouvelles pratiques sylvicoles, le châtaignier est de moins en moins présent sur le territoire, et délaissé au profit d’autres essences moins complexes à valoriser. La forêt se dégrade, avec l’arrivée de nouvelles maladies liées à la mondialisation et d’insectes d’autres continents, comme l’encre du châtaignier. Mais elle accélère sa dégradation avec le changement des pratiques sylvicoles, conséquences des coupes rases non maîtrisées ou encore du tassement des sols.

 

Le châtaignier, une essence à développer

Le châtaignier n’est pas très répandu dans la production de bois d’œuvre. Pourtant, il est un symbole dans de nombreux territoires du massif. Si la filière n’agit pas, cela pourrait se conclure par la disparition de cette essence emblématique. La filière du châtaignier n’est pas structurée, tout reste à imaginer et à faire.

Les Parcs naturels présentent un réel intérêt pour son développement, notamment en œuvrant à sa promotion. Le Parc naturel des Grands Causses a d’ailleurs initié la ligne de mobilier urbain en châtaignier « En attendant les brebis ». Aujourd’hui, on compte 60 bancs déployés sur le parc. Dans le parc des Monts d’Ardèche, la Communauté de communes Beaume Drobie a fait le choix de valoriser le châtaignier pour la réalisation du belvédère du Col de Meyrand. La collectivité a déjà pu montrer son engagement en faveur du bois local et durable en réalisant le Collège et Gymnase de Joyeuse, qui permet la mise en œuvre de 160m3 de bois certifié BTMC.

Ceribois mène une démarche afin de pouvoir aider à la structuration de cette filière. Ainsi, le bureau d’étude travaillera à la création d’une offre de produits d’aménagement extérieur en collaboration avec les acteurs concernés pour proposer une offre locale aux collectivités. Son deuxième axe de travail s’articulera autour de la structuration de la filière châtaignier encore trop désorganisée. Et enfin, le troisième axe se consacrera à l’animation de la majorité des actions à mener comme la promotion de l’usage du châtaignier.

 

Cette nouvelle piste de réflexion et de travail devrait permettre une nouvelle union de la filière autour de ces objectifs, et pourrait favoriser un renforcement des liens entre tous les acteurs.

 

Ressources

 

Sources

  • Données DRAAF – Département de la santé des Forêts
  • IGN Cartographier l’anthropocène

A l’occasion de la sortie en mai 2023 de la synthèse de la Feuille de route décarbonation de la filière bâtiment relative à l’article 301 de la Loi « Climat et Résilience », nous revenons plus en détail sur le document.

Une feuille de route : pourquoi ?

En conséquence de l’article 301 de la Loi « Climat et Résilience », les représentants de la filière bâtiment et des collectivités, ainsi que le Gouvernement se sont concertés afin de rédiger la Feuille de route qui constitue une proposition adressée aux pouvoirs publics. Dans un contexte d’urgence climatique, ce document a pour ambition de coordonner les actions mises en œuvre par chacune des parties pour atteindre les objectifs fixés par la Stratégie nationale de développement à faible intensité de carbone du Code de l’environnement.

Au sein de groupes de travail thématiques ou régionaux, près de 1000 personnes se sont attelées à ce grand projet. Ce document vient confirmer l’engagement des acteurs de la filière bâtiment à prendre part dans l’effort vers la décarbonation. Représentant 25% de l’empreinte carbone annuelle de la France, la filière bâtiment joue un rôle très important dans l’objectif global de décarbonation à l’échelle du pays. La Stratégie Nationale Bas-Carbone actuelle prévoit une réduction de 48% des émissions du secteur d’ici à 2030, par rapport à l’année 2015, et une décarbonation presque entière d’ici à 2050.

 

La certification BTMC, un outil de décarbonation

La Feuille de route de décarbonation de la filière bâtiment identifie 25 leviers. Parmi eux, certains font directement référence au champ d’application des certifications de bois local, telles que Bois des Territoires du Massif Central (BTMC), Bois des Alpes, Bois des Pyrénées ou encore Lignum Corsica.

Cela va de soi, s’appuyer sur des ressources et des solutions locales présente un levier de développement essentiel. La certification BTMC fonctionne à l’échelle du Massif central, en résonnant à échelle locale. En plus de permettre la valorisation des bois et des essences du territoire, BTMC maintient les activités économiques sur le massif, et assure un approvisionnement, une transformation et une utilisation locale des produits bois.

Opter pour un bois issu de forêts locales gérées durablement permet certes une préservation des ressources, mais c’est aussi le choix d’un matériau qui répond aux exigences climatiques et géographiques. Il s’adapte facilement et naturellement dans n’importe quel environnement et permet une qualité et un confort d’usage. Avec un schéma de transformation local, on favorise les circuits courts, et limite les déplacements.

Dans sa Feuille de route, le secteur du bâtiment veut améliorer et développer l’accès aux données environnementales pour gagner en transparence et inciter ses acteurs à faire le bon choix. En novembre dernier, les associations BTMC et Bois des Pyrénées présentaient leur tout nouvel outil numérique de traçabilité BoisLocal. C’est un outil de communication à destination des maîtres d’ouvrages publics qui valorise leur engagement dans l’utilisation du bois local certifié. Il permet de montrer au grand public les impacts environnementaux mais aussi socio-économiques des investissements réalisés grâce à l’utilisation de bois local certifié. L’application rend accessible pour tous, l’origine du bois et la contribution des acteurs de la transformation.

 

Une règlementation européenne en dissonance avec les ambitions gouvernementales

La règlementation européenne exige que l’attribution d’un marché public soit effectuée dans le cadre de procédures concurrentielles. Elle ne permet pas de prendre en compte l’exigence d’une provenance ou d’acteurs locaux comme raison valable d’exclusion dans un marché. Cela représente un réel frein dans la réalisation des objectifs définis par le Gouvernement.

Les certifications de bois local, en partenariat avec les Communes forestières, ont travaillé afin de permettre aux maîtres d’ouvrage publics d’utiliser ces outils garantissant la qualité et la provenance des bois. Ils ont développé ensemble un guide juridique afin de faciliter l’accès aux marchés.

Les Communes forestières accompagnent les maîtres d’ouvrage publics au quotidien dans leur engagement dans la démarche BTMC. L’association BTMC, elle, accompagne les entreprises et la maîtrise d’ouvrage privée.

Parallèlement, l’Etat, à travers la mise en place d’une bonification DETR en préfecture, vise à encourager l’exemplarité environnementale dans la commande publique, mais aussi de démocratiser le choix du bois dans la construction.

 

RESSOURCES

Feuille de route de décarbonation de la filière bâtiment

Synthèse Feuille de route

La certification BTMC

BoisLocal

Guide juridique

L’Union européenne est l’une des plus grandes consommatrices de matières premières liées à la déforestation et la dégradation des forêts. Afin de limiter son impact, le Conseil européen et le Parlement européen se sont accordés sur une nouvelle proposition règlementaire. Son objectif est de lutter efficacement contre l’accélération du dérèglement climatique et la perte de la biodiversité.


Quel est le contexte ?

En 2013, le Règlement sur le Bois de l’Union Européenne (RBUE) avait été adopté dans l’optique de codifier les échanges commerciaux liés à la filière forêt-bois en luttant contre les illégalités. Aujourd’hui, l’attention se porte sur un enjeu plus global : celui de limiter la déforestation et la dégradation des forêts, associées aux produits importés en Union Européenne ou en étant exportés. Pour y répondre, la Commission européenne a présenté en 2023 le Règlement Déforestation de l’Union Européenne (RDUE). Cette dernière s’applique dans le cadre du Green Deal européen, qui vise notamment à la fin des émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici à 2050.


La RDUE, qu’est-ce que c’est ?

La RDUE s’applique aux acteurs de la vente de bois et de leurs produits dérivés. Son but est de garantir aux acheteurs que les produits sur le marché de l’Union Européenne ou en étant exportés n’impactent pas négativement les forêts. Elle assure aussi que ces derniers soient issus d’une production légale dans leur pays d’origine. Contrairement à la RBUE, cette nouvelle règlementation intègre la viande bovine, l’huile de palme, le soja, le café, le caoutchouc, en plus du bois et de ses dérivés.


Comment est-ce contrôlé ?

La RDUE s’appuie sur la diligence raisonnée, qui, à partir d’une collecte d’informations, d’une analyse des risques et de la réduction des risques, permet d’obtenir un moyen d’évaluation fiable. L’opérateur d’une vente d’un des produits de la liste définie par le règlement doit soumettre une déclaration de diligence raisonnée en conformité avant toute opération de commercialisation.

Cependant, si la commercialisation est issue d’un pays producteur considéré comme à risque faible, la procédure est simplifiée. Les opérateurs sont tenus de rendre compte publiquement sur une base annuelle de leurs systèmes de diligence raisonnée et des mesures qu’ils ont prises pour assurer le respect de leurs obligations.


Comment s’applique la RDUE ?

Publiée le 9 juin 2023 au Journal de l’Union Européenne, la RDUE entrera en vigueur le 29 juin prochain et s’appliquera 18 mois plus tard. Pour ce qui est des PME, elles bénéficient d’un délai rallongé de 6 mois. Une fois en application, cette nouvelle règlementation prendra la place de l’actuelle RBUE. Cependant, pour ce qui est des bois et produits dérivés définis par la liste de la RDUE, s’ils ont été exploités avant son entrée en vigueur mais commercialisés après son application, ils seront tout de même considérés conformes pendant une durée de 3 ans.


La traçabilité, un enjeu pour la RDUE

Dans la récolte des informations, l’accent est mis sur la traçabilité : il est indiqué dans la RDUE que les opérateurs sont contraints de recueillir les données de géolocalisation des parcelles d’exploitation des bois, ainsi que la date ou période de production.

Pour respecter de telles exigences, il sera nécessaire de développer des outils de traçabilité des bois. Les certifications, telles que Bois des Territoires du Massif Central (BTMC), Bois des Pyrénées, Lignum Corsica ou encore Bois des Alpes, garantissent une traçabilité des bois mis en œuvre dans les bâtiments. Leurs exigences, définies par leurs référentiels, répondent clairement aux enjeux de la RDUE.

L’application BoisLocal, développée main dans la main avec l’Association pour la valorisation du Bois des Pyrénées et SmartB, s’appuie sur les référentiels des certifications BTMC et Bois des Pyrénées. Cet outil valorise l’engagement des acteurs de la construction dans l’utilisation du bois local certifié. Cette démarche s’inscrit dans une logique de circuit de proximité, de structuration de la filière forêt bois et de valorisation du territoire.

Elle permet de montrer au grand public les impacts environnementaux mais aussi socio-économiques des investissements réalisés grâce à l’utilisation de bois local certifié. Elle rend accessible pour tous, l’origine du bois et la contribution des acteurs de la transformation.

 

Ressources

Consultez la Réglementation sur la Déforestation de l’Union Européenne

En savoir plus sur l’application BoisLocal

En savoir plus sur la certification BTMC

Société nétrablaise des bois, entreprise ligérienne, rejoint la certification Bois des Territoires du Massif Central !

Société Nétrablaise des bois (SNB) certifie BTMC ses activités de scierie. Créée en 1985, SNB est restée une entreprise familiale, se développant depuis quatre générations. S’approvisionnant dans les forêts locales des Bois Noirs en Région Auvergne-Rhône-Alpes, elle exploite et valorise des essences locales, principalement le douglas et le sapin. L’entreprise, en plus de sa spécialisation dans la fabrication de débits standards et de charpentes sur liste, exerce des activités de caisserie et de bois énergie. Grâce à son unité de séchage, elle est capable de proposer des produits bois de qualité, résistant mécaniquement dans un temps restreint.

Certifiée PEFC et détenant le marquage CE pour ses bois de structure à section rectangulaire, en choisissant de se certifier BTMC, SNB assure à sa clientèle des produits bois et services de qualité, issus d’un approvisionnement de forêts gérées durablement du Massif central.

Contactez SNB
La Post 42440 NOIRETABLE
04 77 24 70 91
Netrablaise.bois@wanadoo.fr
www.scieriesocietenetrablaisedesbois.fr

Le 2 mai dernier, l’Assemblée Nationale à publié un rapport d’information, au nom de la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire. La Mission d’information, portant sur l’adaptation au changement climatique de la politique forestière et la restauration des milieux forestiers, a publié 39 propositions. Deux d’entre elles font référence à l’usage du bois local.

La Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) a été instaurée dans une logique de développement d’une économie bas-carbone. Cette dernière favorise l’utilisation du matériau bois dans les constructions et rénovation de bâtiments. Cette alternative biosourcée peut s’avérer d’autant plus vertueuse dès lors qu’elle prend en compte des critères de qualité, d’origine géographique et de traçabilité. Des certifications, telles que Bois des Territoires du Massif Central (BTMC), Bois des Alpes, Bois des Pyrénées, Lignum Corsica, ou encore des AOC, telles que Bois du Jura et Bois de Chartreuse, permettent de répondre à de telles exigences ! Ces démarches vertueuses permettent de développer ou de renforcer les circuits-courts, et de valoriser les forêts de leurs massifs, gérées durablement.

Focus sur les propositions de l’Assemblée Nationale

Proposition 21 : introduire à l’article L. 2111-1 du code de la commande publique un poids minimum obligatoire consacré aux critères environnementaux et sociaux dans la pondération des marchés publics

Cette proposition intervient en réponse à l’impossibilité de privilégier la commande locale et le développement de marques régionales lors de la rédaction des marchés publics, en référence au code de la commande publique.

Le code de la commande publique a été mis en place dans un souci d’égalité entre tous les candidats. Pourtant, la sollicitation d’entreprises locales et de ressources locales permettent le maintien des emplois sur le territoire, évite l’émission de CO2 par stockage de substitution, aide au maintien de l’économie locale.

Comment peut-on exiger un bois certifié BTMC ?

Les Communes forestières et Bois des Territoires du Massif central ont rédigé un guide juridique, qui permettent de mettre en place des exigences qualitatives, environnementales ou encore sociales dans les marchés.

Consultez notre guide juridique. Pour plus d’informations, contactez les Communes forestières, elles accompagnent les maîtres d’ouvrage publics dans leurs projets de construction ou rénovation.

Mais alors, quelle serait la solution ?

Le Parlement émet l’idée de l’introduction dans le code de la commande publique d’un poids minimum obligatoire tenant compte de critères environnementaux. Le prix des travaux serait encore le résultat de beaucoup de décisions.

 

Proposition 22 : généraliser la traçabilité des produits en bois et développer une forme de score environnemental pour ces produits.

D’après FIBOIS France, 10 000 scieries locales ont fermé en 15 ans. Les certifications, telles que BTMC, ou encore Bois des Alpes, qui assurent une traçabilité des produits certifiés, pourraient favoriser leur retour.

« Si l’on souhaite augmenter la consommation de bois issu de nos forêts, nous devons permettre aux Français et aux entreprises qui passent des commandes d’avoir accès aux données de traçabilité des biens en bois qu’ils achètent, comme c’est déjà le cas avec la nourriture aujourd’hui. » est-il indiqué dans le Rapport d’information publié par le Parlement.

Le Gouvernement pourrait inciter les maîtres d’ouvrage à utiliser de telles démarches, et ainsi favoriser et valoriser les constructions et rénovations vertueuses, mais surtout faire du local, dans tous les domaines, un réflexe de consommation !

 

Consultez le Rapport d’information rédigé par le Parlement

Le Fonds vert, qu’est-ce que c’est ?

Le Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, dit « Fonds vert » vise à aider les collectivités territoriales et leurs partenaires à accélérer leur transition écologique. Représentant 2 milliards d’euros, le Fonds vert est déconcentré aux préfets, qui attribuent des financements aux projets présentés par les collectivités territoriales et leurs partenaires publics et privés.

 

Contexte

La Première Ministre, Elisabeth Borne, a annoncé le 27 août dernier la mise en place du Fonds Vert pour une application en ce début d’année 2023. L’enjeu de cette mesure est de réagir faces aux crises climatiques, énergétique et de la biodiversité. Par des actions diverses, le Fonds Vert vise à réduire l’impact environnemental des territoires, mais aussi d’améliorer leurs volets sécurité, santé et bien-être et ainsi d’améliorer la qualité de vie des habitants. Dans les objectifs définis, la rénovation énergétique des bâtiments publics a été identifiée.

Mais alors pourquoi ? D’après le guide Fonds Vert à destination des décideurs locaux rédigé par le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le secteur du bâtiment représente 44% de l’énergie consommée en France, et les collectivités contribuent à plus de 12 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Le Fonds Vert encourage les acteurs vers la transition énergétique, notamment par la rénovation énergétique des bâtiments publics.

 

Et BTMC dans tout ça ?

Une bonification pour le choix du bois local et durable certifié BTMC a été mise dans le cadre du Fonds Vert. Ce coup de pouce de l’Etat intervient dans le cadre de l’aide à la rénovation énergétique des bâtiments publics locaux. L’objectif est une réduction de 40% des émissions de CO2 des bâtiments tertiaires en 2030. Un moyen de réduire les dépenses des territoires en augmentant leur résilience !

 

Boîte à outil
Le guide Fonds Vert à destination des décideurs locaux
En savoir plus sur le Fonds Vert

Le mercredi 10 mai 2023, adhérents, entreprises, partenaires financiers et techniques se réunissaient pour l’Assemblée Générale de l’association BTMC. Cette année, l’événement a eu lieu dans le nord du Massif central dans le Puy-de-Dôme, à la Maison de la Forêt et du Bois de Lempdes. Ce rendez-vous incontournable a attiré près de 40 personnes.

La partie statuaire de l’Assemblée Générale a permis de faire le bilan de l’année 2022 et d’exposer les perspectives pour les 5 ans à venir.

Après l’annonce d’un avenir prometteur et ambitieux, la parole a été donnée à Chrystel Guilhot, collaboratrice de direction de l’entreprise certifiée Guilhot Construction Bois. Son témoignage transparent sur la certification a permis de comprendre de quelle manière la certification pouvait devenir un avantage concurrentiel notamment dans la réponse aux marchés publics.

Griselda Basset, coordinatrice de l’association, a ensuite pu aborder les démarches communes engagées avec les certifications Bois des Alpes, Bois des Pyrénées, Lignum Corsica, ainsi que les AOC Bois du Jura et Bois de Chartreuse. En plus d’axes de travail communs sur le plan administratif ou sur le volet communication, les structures souhaiteraient s’allier pour le développement de l’application BoisLocal, jusqu’alors développée par BTMC et Bois des Pyrénées.

Pascal Jolivel, chargé de mission certification au sein de BTMC, a ensuite présenté des dispositifs tremplins pour le bois local et durable certifié. En adhérent au Cluster Eco-Bâtiment et à Envirobat Occitanie, l’association BTMC ouvre son réseau à de nouvelles perspectives de valorisation, mais aussi à un nouveau carnet de contacts.

Enfin, la séance s’est levée après la signature de la convention entre les Communes forestières Massif central et BTMC. Après 5 années de partenariat, les deux associations ont souhaité renforcer leurs liens.

 

Documents utiles
Procès verbal de l’Assemblée Générale 2023
Rapport d’activité 2023
PowerPoint de l’Assemblée Générale 2023

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Lundi 3 avril 2023, Loire Habitat, FIBOIS 42 et Bois des territoires du Massif Central (BTMC), se réunissaient à Andrézieux-Bouthéon dans le département de la Loire, pour sceller leur engagement commun en faveur du bois local et durable certifié BTMC.

Laurent Gagnaire, Directeur général de Loire Habitat, Aline Duverger, Présidente de FIBOIS 42 et Jean-Christophe Montmartin, Président de l’association BTMC, se sont réunis afin de signer la Charte d’engagement en faveur de la construction en bois local.

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Le rendez-vous a été donné au sein de la Menuiserie Genevrier, entreprise certifiée BTMC et fortement investie pour l’économie locale de son territoire. Rémi Genevrier, co-directeur du groupe, a mené une visite de ses locaux, et a pu témoigner sur son action quotidienne au sein de la démarche BTMC ! L’occasion de donner un aperçu de ce que peut engendrer la charte au sein des entreprises engagées du territoire.

Quel bénéfice apporte BTMC aux maîtres d’ouvrage ?
Grâce à la certification BTMC, les maîtres d’ouvrage bénéficient d’un outil juridique conforme aux règles de la commande publique. La certification leur permet de promouvoir l’utilisation du bois local dans la construction, une ressource renouvelable qui permet de répondre de manière concrète aux enjeux environnementaux et sociétaux actuels. Elle leur permet, de plus, de profiter de retombées économiques directes pour leur territoire.

Des questions sur l’application de la certification ?
Rendez-vous sur notre page « Comment prescrire ? »

Photos © Loire Habitat

La certification Bois des Territoires du Massif central est maintenant reconnue pour faciliter l’intégration dans la communauté Coq vert !

La communauté du Coq vert regroupe et fédère des entreprises engagées et actrices dans la transition écologique sur tout le territoire national. Lancée par Bpifrance, en partenariat avec l’ADEME et le ministère de la Transition écologique, cette Communauté a vocation à favoriser le partage d’expertise entre entrepreneurs engagés.

Ce réseau propose des outils qui permettent à tous ces membres d’échanger et partager de bonnes pratiques, de bénéficier d’une plus grande visibilité et de les accompagner dans leur transition écologique et environnementale. Cela, notamment grâce à :

  • Une bibliothèque de ressources
  • Des événements locaux, nationaux et digitaux
  • Un groupe LinkedIn réservé aux membres pour échanger
  • Du contenu de formation en partenariat avec les Mines ParisTech
  • Des webinaires
  • L’accompagnement à la communication (kit communication, mise en lumière d’initiatives inspirantes)

Vous aspirez à aller plus loin ? Devenez éclaireur et bénéficiez davantage de communication et de visibilité.

Pour devenir l’un des membres de la communauté Coq vert, il suffit de déposer votre candidature. La certification BTMC vous rapportera des points en faveur de l’acceptabilité du dossier !

Découvrez la communauté

Découvrez la Banque du Climat

Le 23 novembre dernier, lors du Salon des Maires et des Collectivités de Paris, nous vous présentions l’application BoisLocal, qui a pour objectif de valoriser les acteurs de la filière bois local.

Le salon des Maires et des collectivités de Paris était l’événement idéal pour présenter aux élus et aux architectes l’outil BoisLocal. Cette application numérique a été initiée en collaboration avec Bois des Territoires du Massif central (BTMC) et Bois des Pyrénées, et développée par la start-up SmartB. Elle s’appuie sur les certifications BTMC et Bois des Pyrénées, qui permettent notamment de garantir l’origine des bois issus de forêts gérées durablement. Son objectif : suivre le bois local dans les constructions, de la forêt à l’ouvrage.

Tous les acteurs du chantier travaillent en collaboration pour entrer les informations du chantier dans l’interface. Ils rendent alors visibles toutes les informations du bâtiment au grand public. Ainsi, les indicateurs clés tels que l’indice d’Analyse des Retombées Territoriales, le kilométrage effectué par la ressource bois ou encore le volume de bois certifié dans le projet.

Une plaque QR-Code pourra être posée à l’entrée des bâtiments concernés, cela afin de rendre disponible toutes les informations au grand public.

Intéressés pour mettre en valeur une construction en bois local ? Rendez-vous sur la page « Mettre en valeur mon engagement ».

Rendez-vous sur BoisLocal.org !

 

Consultez les dernières réalisations en bois local certifié BTMC :